Voilà près d’un siècle que de jeunes hommes - et de moins jeunes - dorment dans les cimetières, victimes de ce que l’on a souvent appelé la “Grande Guerre”. Notre région n'a pas échappé à la tourmente et , comme tant d’autres, a payé un lourd tribut à cette folie des hommes. Chaque ville, chaque village, a inscrit sur des monuments de pierre les noms de leurs enfants afin que nul ne les oublie. Pourtant, aujourd’hui, ces noms n’évoquent plus grand chose - voire rien du tout - aux passants qui s’arrêtent un instant pour les lire. Mais s’arrêtent-ils encore ?
Qui plus est, sur ces mégalithes de la mémoire, les noms de certains ont été oubliés car, dans la précipitation de leur rédaction, les listes établies n’étaient pas complètes et nombre de disparus n’ont été connus que bien plus tard.
Alors, est-il encore temps d’y remédier ? Bien sûr.
En consultant les monuments aux morts, le registre établi par l’Instituut voor Veteranen - Nationaal Instituut voor oorlogsinvaliden, oud-strijders en oorlogsslachtoffers, la liste des noms établie par le Flanders Field Museum et celle du Bel-Memorial, les dossiers conservés au War Heritage Institute (ancien Musée de l'Armée) et les Archives de Jurbise, nous avons tenté de reconstituer la liste la plus complète possible des victimes soit nées à Erbaut, Erbisoeul, Herchies, Jurbise, Masnuy-Saint-Jean et Masnuy-Saint-Pierre, ou qui y étaient domiciliées au moment de leur mobilisation.
Nous avons parfois trouvé beaucoup de renseignements, parfois fort peu de choses. Nous présentons ici le bilan de nos investigations et nous espérons que le lecteur pourra nous aider à compléter chaque fiche grâce à ses commentaires. N’hésitez donc pas à nous communiquer toute information, aussi “simple” soit-elle : photos, livrets militaires, papiers de famille, etc. Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières ? Merci d'avance.
Merci de votre lecture.
Et maintenant,faites votre choix dans la colonne de droite.
Emile Pequet emile.pequet @ skynet.be